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« Apprendre grâce aux échanges est primordial »
Dans le quartier Rogier, en plein centre-ville de Namur, le futur Pôle Emploi-Compétences comprendra la Cité des métiers de Namur, le projet STEAMULI et la Digital Factory. Les travaux ont débuté en janvier de cette année.

« Apprendre grâce aux échanges est primordial »

Hasard ou destinée, les deux complices Ertugrul Unal et Adrien Ansiaux se sont retrouvés, après leurs études, au sein du même bureau d’architectes à Namur, à savoir l’Atelier de l’Arbre d’Or, en qualité de stagiaires. Ils nous donnent, tous deux, leurs premières impressions de jeunes architectes au sein d’une équipe pluridisciplinaire qui compte une vingtaine de personnes.

Nos deux compères se connaissent depuis une bonne dizaine d’années. Après avoir partagé les bancs de l’école secondaire IATA à Namur, ils se lancent dans des études d’architecture à l’Université de Liège. Son diplôme en poche, Adrien Ansiaux a très vite entamé les démarches pour trouver un stage avant de partir en vacances. Plusieurs bureaux manifestent leur intérêt mais, de son premier entretien avec ses interlocuteurs de l’Atelier de l’Arbre d’Or, il garde une impression très positive. Et puis la structure du bureau le séduit davantage. L’affaire est vite conclue. C’était il y a un an et demi environ.

Ertugrul Unal, quant à lui, a entamé sa période de stage auprès d’un autre bureau local, plus petit, peu de temps après avoir terminé ses études, en février 2023. Le bureau en question était composé de trois personnes, plus une architecte indépendante qui venait y travailler. Cette personne avait effectué son stage auprès du bureau d’architectes Atelier de l’Arbre d’Or et c’est au cours de leurs discussions que l’idée d’un changement germe petit à petit dans son esprit. Un jour, il termine plus tôt sa journée de travail, imprime son CV et frappe à la porte du bureau convoité. Et son audace a payé. Le voilà donc stagiaire, aux côtés de son ancien condisciple.

Une passion commune mais des affinités différentes

Très jeunes, tous deux nourrissaient une passion pour le dessin. « Vers 13-14 ans, je dessinais beaucoup et j’étais aussi doué pour les maths. Je me suis alors demandé comment concilier les deux et le métier d’architecte était une bonne opportunité », entame Ertugrul Unal. « Petit, je dessinais aussi énormément. Je réalisais notamment des plans. J’ai toujours gardé cela en tête », confie également Adrien Ansiaux. 

Dès le départ, ses aptitudes en mathématiques ont amené Ertugrul à s’occuper des cahiers des charges et des métrés. « Dès mon arrivée à l’Atelier de l’Arbre d’Or, j’ai pu travailler sur un gros projet dans le cadre d’un appel d’offres. Concrètement, mon intervention porte davantage sur les aspects techniques que sur la conception pure. C’est ainsi que j’ai travaillé pendant un mois à un mois et demi sur les métrés. Mais à l’inverse de ce qui caractérisait ma première période de stage, je ne suis pas surveillé de près chaque jour par mon maître de stage. On me laisse faire, en fait. On se réunit pour partager les idées, prodiguer des conseils ou autres, mais je profite d’une certaine autonomie. J’apprends beaucoup et je suis en contact avec différents corps de métier, c’est très enrichissant. Par contre, c’est parfois un peu monotâche. Il m’arrive de travailler durant plus d’un mois sur le seul aspect des métrés », témoigne Ertugrul.

« En ce qui me concerne, on ne me confie pas de métrés. Je suis plutôt chargé de dessiner, de modéliser le projet en 3D, en Revit. Mais pas seulement, car au fil du temps, j’ai noté qu’une relation de confiance se mettait en place. Mon maître de stage m’accordait plus de confiance, avec la volonté de m’impliquer dès la conception du projet, et de m’associer au suivi. C’est très valorisant et enrichissant de pouvoir suivre les différentes étapes d’un projet », s’enthousiasme Adrien.

Évoluer en fonction de ses acquis

Comme l’explique Adrien, « chaque architecte-associé a son domaine de prédilection et sa façon de travailler. Finalement, nous, stagiaires, contribuons en quelque sorte à façonner et concrétiser leurs idées créatives ». « Mais quand je dessine en 3D, il est certain que ma touche personnelle transparaît un peu dans la conception, même si cela reste évidemment un projet de l’Atelier de l’Arbre d’Or, avec ses codes et ses lignes directrices. J’apprends et j’avance grâce aux nombreux échanges entre collègues. » Et Ertugrul de compléter : « Personnellement, j’aimerais évoluer davantage vers la conception, intervenir dès le début d’un projet, et surtout me rendre sur le chantier, pour voir comment les idées deviennent réalité. À terme, j’aimerais tisser des liens plus personnels avec le client, au travers du suivi du projet. » 

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