Le nouveau projet résidentiel Schoem à Hoevenen (Stabroek) est situé au coeur des polders qui caractérisent la région. En gardant à l’esprit cet environnement vert, le bureau d’architecture LV-architecten et les promoteurs Reno-Art et Van Wellen Group ont veillé à ce que le bilan énergétique des quatre blocs résidentiels soit aussi vert que possible, notamment en équipant chacun des 46 appartements d’une pompe à chaleur WPU 5G d’Itho Daalderop. « Le choix d’un système individuel par unité d’habitation, bien que raccordé à un champ BTES collectif, permet aux habitants de ne pas payer de charges communes et de pouvoir choisir à tout moment le chauffage ou le refroidissement individuellement », explique Tom De Boeck de Reno-Art.
Le projet Schoem, dont la réception a eu lieu fin 2023, se compose de quatre blocs résidentiels de trois étages surmontant un parking souterrain commun, qui abritent 46 appartements de différentes tailles. Grâce aux lignes de façade décalées, les bâtiments n’ont pas l’aspect monolithique, et les différents volumes ont été implantés de sorte que les passants bénéficient d’une vue sur les champs en arrière. Schoem se situe en effet situé au milieu d’une oasis de verdure qui, outre les champs adjacents, est formée par le parc voisin et par l’aménagement paysager extérieur qui fait partie du projet, des wadis qui créent des pentes et des sentiers reliant les quatre volumes.
Le caractère vert de Schoem ne se limite pas à la zone du projet. En effet, le projet soumis avec succès par LV-architecten, Reno-Art et Van Wellen Group auprès de la commune de Stabroek qui en 2019, avec l’aide d’IGEAN, a commencé à chercher un ou plusieurs promoteurs désireux d’acheter le terrain et pouvant immédiatement soumettre un projet pour celui-ci, se caractérise également par des techniques vertes. Les pompes à chaleur WPU 5G d’Itho Daalderop présentes dans les 46 appartements en sont un bel exemple.
« Au départ, nous voulions mettre en place un système de chauffage et de refroidissement commun, sous la forme de quelques pompes à chaleur géothermiques collectives avec des réservoirs tampons en sous-sol et des unités d’appoint dans les appartements pour l’eau chaude sanitaire », explique Tom De Boeck, chef de projet pour le compte de Reno-Art. « Il est vite apparu que cette solution présentait plusieurs inconvénients. Par exemple, cela impliquerait un grand espace technique dans le garage souterrain – une place de parking de moins que nous pourrions vendre en tant que promoteur – et des décomptes peu intuitifs pour les résidents, étant donné qu’ils seraient alimentés par un système commun. Le chauffage et le refroidissement passif ne seraient alors possibles que par bloc résidentiel. Nous avons donc décidé de combiner les avantages du stockage d’énergie thermique en fosse avec une pompe à chaleur individuelle par appartement, qui permettrait aux résidents d’économiser sur les coûts énergétiques collectifs et de choisir le chauffage ou le refroidissement passif individuellement à tout moment. Nous avons choisi la pompe à chaleur WPU 5G d’Itho Daalderop. La bonne réputation d’Itho Daalderop aux Pays-Bas, où ce fabricant est très connu, une visite de leur salle d’exposition et un projet sur la côte intégrant la pompe à chaleur en question nous ont convaincus. La WPU 5G est disponible dans les puissances de 1,8 kW, 2,5 kW, 3,5 kW, 4,5 kW, 5,5 kW, 6,5 kW et 7,5 kW, et peut être combinée avec des réservoirs tampons de 150, 200, 240 et 270 litres. Les pompes à chaleur installées dans le projet Schoem ont des puissances allant de 2,5 kW à 6,5 kW, en fonction de la taille de l’appartement. Le réservoir tampon correspondant pour l’eau chaude sanitaire varie également en fonction de la taille de l’unité d’habitation. »
L’accompagnement d’Itho Daalderop avant et pendant la réalisation du projet a conforté LV-architecten, Reno-Art et Van Wellen Group dans leur choix. « Mais en fait, l’installateur Theo Boons et l’entrepreneur général Vermeiren n’ont pas eu besoin de beaucoup de soutien », explique Tom De Boeck. « L’installation du système est assez simple. Les tuyaux d’alimentation et de retour posés depuis le champ BTES – que nous installons délibérément toujours à côté du bâtiment et non en dessous afin qu’une réparation exceptionnelle soit toujours possible – jusqu’à chaque appartement peuvent être comparés à une conduite d’eau. D’ailleurs, il n’y a pas de glycol dans l’eau qui circule dans le système, ce qui exclut les situations dangereuses en cas de fuites éventuelles lors de l’installation, est plus écologique et garantit un rendement très élevé. Les pompes à chaleur elles-mêmes sont également très faciles à installer grâce à leur conception compacte. »
Les pompes à chaleur géothermiques ne sont pas les solutions de chauffage et de refroidissement les moins chères du marché en raison du coût d’investissement élevé que représente l’installation d’un champ BTES, mais Tom De Boeck tient à nuancer cette affirmation. « Dans un projet de cette envergure, les habitants bénéficient naturellement d’économies d’échelle. De plus, une pompe à chaleur géothermique permet également de refroidir passivement en été, ce qui rend souvent inutile l’investissement dans un système de climatisation. Un autre avantage de ce double fonctionnement est un meilleur score PEB, auquel l’utilisation de la chaleur du sol contribue également. Enfin, les pompes à chaleur géothermiques n’ont pas d’unité extérieure, ce qui profite à la valeur architecturale de Schoem et a permis de libérer de l’espace pour les panneaux solaires sur le toit. »